恐山・銅之剣舞

Osorezan (La Montagne de la Peur)
Date de sortie 1976
Tracklist
01 geinoh yamashirogumi - osore-zan (mountain of fear)
02 geinoh yamashirogumi - dou no kenbai (copper sword dance)
Info sur le titre de l'album Osore-zan
Sur l'ile de Honshu dans l'arriere pays de TOHOKU, un volcan est l'attraction principale
de tous les passionnes de sueurs froide. 'la Montagne de la Peur' : un volcan qui fume sans cesse, et
dont le cratere (qui porte un lac immobile symbolisant les enfers bouddhiques) accueille chaque annee
des sorcieres-mediums, les itako. Ces jeunes femmes, souvent aveugles, sont formees par des pretresses
chamanes pour servir de porte-paroles des morts pour les familles.
Autour du Mont Osorezan, elle s'installe proche des vapeurs et entament un ceremonial ou s'elevent des voix
d'outre-tombe (est-ce le meme procede que pour la pythie de Delphes : une mise en transe par l'effet des fumees volcaniques ?).
Photo du site touristique :
Commentaire
Ce disque est une bombe. Une comete. Mais qui ne vaut que pour le premier instrumentale.
La seconde face est plus experimentale et risque d'en derouter plus d'un sauf si vous vous mettant dans l'ambiance flippante.
Tout de suite, ferme vos volets, fermez les yeux, et plongez dans l'horreur.
Car on flippe litteralement en ecoutant l'album. Imaginez-vous en pleine nuit, au pied de cette montagne, seul.
Du brouillard. Le vent dans les arbres. Et...je vous laisse a votre imagination pour la suite
Prologue : 0 a 2:18
Un cri dechirant vous fait sursauter, puis une douce percu annonce la couleur.
Basse electrique ensuite, et cris des itako. Soudain une femme a la voix douce chante
une priere tres melodique alors que les cris des fantomes et vent l'accompagnent.
Arrivee du synthe. Silence.
Developpement
[U]Intro :[/U]
Bruit de pas, et. Riffe de guitare electrique. Batterie. Que la melodie est belle. Des voix feminines, des voix de fantome, riffs plannant de guitare.
L'intro monte crescendo jusqu'a l'explosion qui est le plus beau moment du disque.
[U]Explosion lyrique[/U] a partir de 8:13
(le plus beau morceau de Geinoh Yamashirogumi)
Percu et basse annonce la couleur et la fantastique chorale commence comme une ballade de l'horreur.
Les Pink Floyd n'ont qu'a bien se tenir.
Gros solo melodique a la guitare (a partir de 9:28) - Un pure bonheur qui n'a rien a envier au Pink Floyd, c'est encore mieux ici.
Solo synthe a partir de 13:25
Retour des voix, cris dechirants melodiques, un pur bonheur artistique. Je rappelle que ce disque a ete compose en 1976. :blink:
Final (16:13 a fin)
Superbe melodie douce. Les voix ne sont plus flippante mais reposante. La conclusion est tres belle, puis, comme une
voix qui pleure, une femme chante une melopee japonaise ancienne, magnifique.
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Geinoh Yamashirogumi (The Yamashiro Art Group) are a collective of about 200 people working in cultural anthropology, ethology, molecular biology and other related fields. From the 1960s they studied musical cultures from around the world, mastering something like 80 different musical systems. Listen and you would never know they were Japanese as they sing Bulgarian polyphony, or play Balinese gamelan. At the same time they play their own world mix of sounds in a hi-tech environment. Their music is mostly east Asian sounding, a sort of techno-gamelan rock, with Buddhist chanting, thundering Japanese drums or a collection of Tibetan instruments. They are probably best known for creating the soundtrack to the classic animated film 'Akira' an incredible collage of sounds that mixed gamelan with church organ and rock guitar. Osorezan (Ghost Mountain) comes with a health warning as it starts with a chilling scream, before developing into a collage of Japanese voices, gamelan, electric guitars and more weird screams. Track 2 has more vocal styles including shomyo (buddhist chants) and kecak (chanting) from Bali. Truly astonishing.